mercredi 19 décembre 2007

Bon faut y aller

Me voici donc fin novembre à Brest avec ma petite famille.
Chance, il fait beau, il ne pleut pas. (Bon je sais c’est une mauvaise blague de Parigos, les bretons vous le dirons il pleut rarement chez eux).

Donc toute la famille est là et on se loge face à la mer dans un hôtel presque vide (c’est la saison) au Conquet. Très bel endroit, faudra y retourner en été.

Le lendemain, visite du chantier et essais dans la rade. Même les enfants trouvent ça sympa.
Bon moment passé avec Pierre Le Masson, le patron du chantier. Longues discussions, sur le bateau, le chantier, mon projet…


A la barre, Béatrice ma femme aidée par Charlotte ma fille, Artur mon fils gère le piano. Le tout sous la supervision de Pierre Le Masson



Charlotte découvre les petits plaisirs de la navigation à voile.



Ensuite je soigne mon relationnel avec la famille donc visite de l’aquarium de Brest (très bien, je recommande).
Bref, à la fin du séjour tout le monde est content.
Ya plus qu’à…

Au fait, tout le monde ne sait pas forcément ce qu’est un Bongo 8,70.
Alors au choix :
C’est le petit frère du Bongo 9,60 (ça vous avance pas beaucoup)
C’est un mini 6,50 qui a été écartelé (pas très sympa comme traitement)
C’est un Open 60 (un de ces monocoques qui font le tour du monde en solitaire et sans escale) qui a été réduit par les Jivaros (ça fait bien de dire qu’on navigue sur un petit Open 60)
C’est un Class 40 qui lui aussi a subi le traitement Jivaros (mais en plus léger)



Bon je vais mettre une photo c’est plus simple (sinon visitez le site de 3C Composite).

Belles lignes non.




Au final, c’est un bateau atypique dans la production des navires de plaisance mais qui risque de se généraliser (voyez le Sun Fast 3200).
Simple (dépouillé disent certains) il a l’avantage d’être léger (gage de vitesse).
Sa grande largeur lui donne de la puissance (ça va vite) et du volume intérieur.
Deux safrans pour un meilleur contrôle sous spi (c’est pas de la frime).
Bref le bateau idéal (pour moi).

Bon reste plus qu’à passer commande.
Là il faut une certaine dose d’inconscience / naïveté et d’optimisme.
On oubli que le chantier est une toute petite structure (pas sur que ça tienne), que ce n’est pas raisonnable quand on est père de famille d’attaquer ce genre de projet, que c’est un sacré budget et qu’on pourrait le mettre ailleurs (les banquiers aiment bien), que gérer tout ça en habitant Paris c’est compliqué, que… (ajoutez vos propres arguments).
Dans l’autre plateau de la balance il y a un rêve de gosse. A un moment il faut franchir le pas et ne pas ressasser ses frustrations.
Quelqu’un l’a dit de façon élégante : « Il vaut mieux vivre ses rêves que rêver sa vie ».
Voila, j’ai justifié ma démarche donc je signe mi décembre la commande.

Livraison prévue fin mars 2005.
Qui prend les paris que le délai sera tenu ?

Résultat au prochain épisode.

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